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dimanche 3 avril 2022

OUVRAGES, FANTASMER LE MONDE V2 PARIS

 exposition de projets artistiques 
qui interrogent les « liens écologiques » 
dans le sens de « l’effet du tout sur le tout »


22 avril-1 Mai 2022

5, rue Beaujon 75008 Paris

Ouvert tous les jours de 15h à 20h 

et sur rdv au 06 51 52 49 20

ci-dessus: salle de Julien Beauquel et Noémie Sauve

ci-dessus: salle de Julien Beauquel et Noémie Sauve

ci-dessus: salle de Julien Beauquel et Noémie Sauve

ci-dessus: salle de Julien Beauquel et Noémie Sauve

ci-dessus: salle de Julien Beauquel et Noémie Sauve
Noémie Sauve et Bruno Latour en visite

ci-dessus: une partie des artistes d' OUVRAGES, FANTASMER LE MONDE

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
Sylvain Gouraud devant ses photos avec Bruno Latour

ci-dessus: salle collective
Sylvain Gouraud avec Bruno Latour

ci-dessus: photo d'une partie des artistes d'OUVRAGES, FANTASMER LE MONDE et invités

ci-dessus: salle collective
Aymée Darblay, Mauro Bordin, Benoît Pype, Aline Vidal, Antoine de Galbert et Adrianna Wallis

ci-dessus: salle collective
discussion publique entre les artistes d'OUVRAGES, FANTASMER LE MONDE

ci-dessus: salle d'Ada

ci-dessus: salle des projections

ci-dessus: salle des projections
extrait du film d' Alex Mira

ci-dessus: salle des projections
extrait du film d'Antoine Perez

ci-dessus: salle d'Armée Darblay

ci-dessus: salle de Corinne forget et Thomas Savelli
dessins et installation de Corinne Forget

ci-dessus: salle collective

ci-dessus: salle de Mauro Bordin

ci-dessus: salle collective

ci-dessus: salle collective

ci-dessus: salle collective

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
installation d'Ivana Adaime Makac

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
installation d'Ivana Adaime Makac et photos de Sylvain Gouraud

ci-dessus: entrée - salle de Jean-Sebastien Tacher et Antoine Perez
sculpture de Jean-Sébastien Tacher

ci-dessus: entrée - salle de Jean-Sebastien Tacher et Antoine Perez

ci-dessus: entrée - salle de Jean-Sebastien Tacher et Antoine Perez

ci-dessus: salle de Katrin Backes et Sylvain Tanquerel

ci-dessus: salle de Katrin Backes et Sylvain Tanquerel

ci-dessus: salle de Mauro Bordin

ci-dessus: salle de Mauro Bordin


ci-dessus: Pascaline Rey


ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
projet de Sylvain Gouraud

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
photos de Sylvain Gouraud, amandier et Thierry Boutonnier

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
Thierry Boutonnier et l'amandier

ci-dessus: salle d'Ivana Adaime Makac, Sylvain Gouraud, Thierry Boutonnier et l'amandier
Thierry Boutonnier préparant l'œuvre "Hollywood chewing-gum"


ci-dessus: salle de Corinne forget et Thomas Savelli
performance-installation de Thomas Savelli

ci-dessus: salle de Corinne forget et Thomas Savelli
performance-installation de Thomas Savelli

ci-dessus: salle de Corinne forget et Thomas Savelli
performance-installation de Thomas Savelli

Quelles hypothèses et méthodes sommes-nous contraints d’échafauder pour approcher le territoire qui nous entoure ? La rencontre entre les protocoles scientifiques et les méthodologies artistiques permet de faire émerger une nouvelle complexité dans les diverses explorations de notre environnement. Les ouvrages se construisent avec ardeur, pas de dissection ici, mais des passerelles où s’interpénètrent des forces vivantes toutes reliées les unes aux autres. Cet événement s’inscrit dans la continuité d’un premier rendez-vous qui a eu lieu à Coco Velten (Yes We Camp) en septembre 2021, lors duquel nous avions présenté une vingtaine de projets d’artistes réunis dans le cadre de la saison culturelle pour la biodiversité VIVANT 2020 pendant le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN à Marseille.

Avec la participation des artistes et collectifs:

Ada, Katrin Backes et Sylvain Tanquerel, Julien Beauquel, Mauro Bordin, Thierry Boutonnier, Aymée Darblay, Corinne Forget, Sylvain Gouraud, Anita Fuchs et Resa Pernthaller, Ivana Adaime Makac, Alex Mira, Antoine Perez, Benoît Pype, Pascaline Rey Noémie Sauve, Thomas Savelli, Jean-Sébastien Tacher et Adrianna Wallis. 


Ouvrage (subs. masc.) :

1. Action de mettre (quelque chose) en oeuvre, de travailler.

2. Travailler de bon coeur, avec ardeur.

3. Tâche qui demande principalement du temps et de la constance.




https://www.facebook.com/ouvrages.fantasmerlemonde 

https://www.instagram.com/ouvrages_fantasmer_le_monde

https://www.vivant2020.com/event/ouvrages-fantasmer-le-monde



Comment penser l' "ouvrage" et ses enjeux symboliques 

quand il prend son inspiration dans nos rapports écologiques?


extrait du texte d’ouverture de l’événement «V1», à Marseille en septembre 2021:


L’ «ouvrage» se situe, il est inspiré. Il est créé ou pensé, ce qui est parfois déjà la

forme la plus aboutie et peut-être même la plus écologique (faudrait-il ne rien faire

pour être écologique?). Notre corps est plein de récepteurs et d’émetteurs.

Nous les prolongeons. Parfois pour réaliser des gestes utiles mais aussi pour des

gestes nécessaires moins utiles. Nous marquons notre environnement de ce corps

simple ou outillé et cet environnement nous reçoit, se transforme, 

c’est déjà un dialogue.


Si je vous invite dans un magasin de bricolage pour faire « ouvrage » est-ce la

même chose que si je vous invite en forêt? Sur certains points je pense que oui et

sur d’autres pas du tout. Premièrement, vous serez certainement tenté•e•s de vous

demander « à quoi répondre » autour de vous. Se posera alors la question du début.

D’une possible « neutralité ». D’un « sur quoi commence le dialogue ?» ce qui sera

différent dans un lieu qui est prévu pour être le début de tous les projets (comme

un magasin de bricolage par exemple = on commence par le vide?) et un autre qui

est déjà un projet autonome en cours (comme la forêt?) et qui pourraît aussi être vu

comme un début efficace pour penser à créer.

(...)

OEuvrer est-ce se familiariser avec une nouvelle mise en rapport à une future

nouvelle mise en rapport?


Noémie Sauve 



j'y exposerai une sélection de DESSINS EN EXOSQUELETTE


J’ai embarqué en 2017 à bord de la goélette scientifique

Tara pendant la mission Tara Pacific, dont l’ objectif

était d’ausculter la biodiversité des récifs coralliens et

leur évolution face au changement climatique et aux

pressions anthropiques.

Pour mieux parler du sujet complexe des récifs

coralliens et du phénomène de blanchissement dont

ils souffrent, j’ai exploré de nouvelles techniques,

dont une qui consiste en l’accumulation de particules

de cuivre sur des dessins par électrolyse. Ainsi, je

crée des dessins hybrides entre dessin et sculpture

sur le modèle de la construction des exosquelettes

des coraux et des récifs. Ces dessins en exosquelettes

permettent d’offrir un réceptacle aux propositions

scientifiques issues de mes rencontres à bord et de

mon carnet de voyage. Ces prélèvements dessinés

théoriques et émotionnels deviennent leur propre

squelette, car le dessin en métal survit à son support

papier qui se délite, abîmé par le bain conducteur.

Les dessins en exosquelettes sont comme des

iconographies des rapports d’interdépendances entre

les territoires et les formes qui les habitent mais aussi

entre nos moyens rationnels et sensibles d’appréhender

les territoires que nous tentons d’étudier.

TARA visite virtuelle EPISODE n°6:

https://youtu.be/m_IDip4r0KY

TARA visite virtuelle EPISODE n°7:

https://youtu.be/0CkHAIHXJEM




Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2022

L'exposition "Le Monde Sinon Rien" est une proposition des co-commissaires Sophie Pène et Benjamin Graindorge avec qui j'ai eu le plaisir de collaborer. J'y participe à la fois en tant qu'artiste invitée et enseignante à l'école supérieure d'art et de design TALM Le Mans.

LE MONDE SINON RIEN EN LIGNE:

https://lemondesinonrien.fr/carte
















Benjamin Graindorge, Sophie Pène et Romain Lacroix

"Artiste invitée, Noémie Sauve a rejoint Le Monde sinon rien à son tout début, il y a deux ans. Lors d’une première rencontre, en septembre 2020, elle a raconté aux étudiants (CRI-Learning Planet et ESADSE) son chemin, qui avait éveillé un sentiment de parenté. L’histoire commence dans la Drôme, dans une nature libre et avec l’amitié des chevaux et des arbres. Puis Noémie cherchera où bien vivre. Elle quitte les Beaux-Arts de Lyon à peine arrivée, et s’immerge dans des collectifs créatifs et activistes, en squat, à Clinamen, la ferme urbaine qu’elle a co-fondée, et bien sûr, à l’atelier. Le dessin, la gravure, la terre et le cristal. Elle essaie toutes les techniques, car elle teste comment traduire au plus sincère une expérience sensible.  

La création, pour Noémie Sauve, est une question. La création est une enquête. La création est un territoire de savoirs et de rencontres. Son sujet, c’est découvrir la polyphonie du vivant, les interdépendances entre êtres vivants, tous les êtres vivants, des coraux aux humains. Car Noémie Sauve habite le Chthulucène, le nom que Donna Haraway donne à notre époque, celles des « temps épais et troublés ». Dans le Chtulucène, on fait face aux menaces et aux injustices. Le monde tel qu’il est est rude, mais on y vit le mieux possible, avec des émotions bonnes, esthétiques et morales et un esprit de recherche. 

Noémie Sauve se définit comme une artiste écologique, une artiste expérimentale qui part en expédition avec des scientifiques pour dessiner le réel invisible et poser des questions. Elle a démontré que la contribution d’une créatrice comme elle, une dessinatrice et une sculptrice, aide les scientifiques à résoudre des énigmes. Son travail de dessin capte ce que la photo lisse, et facilite la coopération entre disciplines, que sa résidence artistique soit dans la forêt ardennaise, sur le vaisseau Tara, ou à Vulcano dans les îles Éoliennes.


Pour le Monde sinon rien, Noémie Sauve est une fixeuse, c’est-à-dire une messagère, une traductrice,  une médiatrice et une éclaireuse qui protège, signale les risques, facilite les avancées dans des terrains incertains, dispose des signes pour ne pas se perdre et tend la main quand il y a un danger. Ses oeuvres, présentes tout au long de l'exposition,  donnent un abri et une direction, et agissent comme un paysage protecteur.

A sa suite, Le Monde sinon rien invite à voir tous les jeunes créateurs et scientifiques comme des fixeurs, parce qu’ils et elles voient ce que nous ne voyons pas, et nous aident à comprendre."


Sophie Pène 
mars 2022