Rechercher dans ce blog

Translate

mercredi 27 décembre 2023

Dessins avec semences paysannes série 2/ VULCANO (2023)

Depuis plusieurs années j’intègre des semences non stérilisées dans mes dessins pour transmettre librement les semences paysannes en dehors des circuits contrôlés, qui interdisent selon les fluctuations des lois, leur circulation et de manière permanente leur ré- ensemencement par les paysan•ne•s professionnel•le•s. C’est une manière à la fois de défendre leur valeur comme inestimable et de les insérer dans des iconographies immobiles pour contraster avec leur potentiel vivant, leur éventuelle émergence, comme un motif vivant dans l’image fantasmée figée du dessin.

Ici les semences viennent de Piano, ancien cratère sur les hauteurs de Vulcano qui est une zone qui fonctionne avec une gestion particulière de l’eau, les semences comme les habitant•e•s ont développé une forme de résistance dans un paysage qui s’impose à l’humain. Eaux chaudes dans les sols pour les plus chanceu•ses•x qui ont des puits sur les zones basses et donc une nécessité de s’adapter via des infrastructures souterraines pour refroidir les eaux réchauffées par le volcan, et une nécessité de recueillir l’eau de pluie, voir d’organiser des acheminements d’eau via des citernes qui viennent de Milazzo – par exemple – pour survivre dans les hauteurs. De manière générale une eau courante qui existe de manière localisée et s’installe depuis seulement quelques dizaines d’années.

Donc une façon de vivre contemporaine qui reste finalement proche du rythme proposé par la nature elle-même. Les graines s’adaptent tant bien que mal dans les jardins, la plupart des habitant•e•s cultivent elles/eux-même leurs légumes ou ont des productions familiales et Vulcano devient un refuge pour des semences capables de vivre avec moins d’eau, voir. pas d’eau…Comme une tomate du passé, comme une tomate du futur.

Les éruptions vulcaniennes, projetant des grosses bombes volcaniques à parfois plusieurs kilomètres ont chassé déjà plusieurs exploitants agricoles, et la régénération des sols se fait par « jachère contrainte » par le feu ou par la fuite! Les bombes vocaniques sont les garantes de ces zones indépendantes qui protègent à la fois les humains des règles qui s’imposent à une idée d’éternité, mais aussi aux sols agricoles qui ont fait l’identité de l’île et des semences locales. Les vignes sont saupoudrées de souffre par le volcan lui-même par voie aérienne, la pierre ponce des "gazs emprisonnés dans la lave" retient une eau nécessaire aux cultures, et nous, humains, donnons à tout, un autre usage aux choses, qui n’ont pourtant pas émergé dans le but de nous servir.

Les grands dessins (publication estampages semences dessins) avec les estampages de bombes volcaniques incarnent ce volcan destructeur et fertilisant, un personnage planétaire avec lequel nous cuisinons le monde.


Les références au classement UNESCO posent des questions sur nos nécessités de classement de la nature pour la protéger. Comme un prolongement de toutes nos pratiques administratives qui s’organisent même sur des terres bouillonnantes que la cyclicité emporte pourtant plus que tout.


ci-dessous:

« L’intérêt de la candidature porte sur le fait que les Îles Éoliennes sont un exemple exceptionnel de construction et de destruction d’îles par le volcanisme (…) »

Additif candidature UNESCO 1999

_______

2023

Mine graphite, stylo bille rouge et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,2 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

Poches de fluides et faiblesses

_______

2023

Mine graphite et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,8 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

« Il y a différents épisodes volcaniques, mais ça reste un seul édifice »

d’après Sophie Pailot

_______

2023

Mine graphite, stylo bille bleu et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,7 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

« Critère : processus géologiques 

La candidature ne porte pas directement sur ce critère. Il est noté que les Îles Éoliennes ont une longue histoire d’occupation des sols puis d’abandon qui a entraîné un processus de restauration du maquis en cours. L’UICN considère que le site Isole Eolie ne satisfait pas à ce critère. »

Additif candidature au PATRIMOINE MONDIAL. 1999

_______

2023

Mine graphite, stylo bille bleu et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,7 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

Les roches s’écaillent

_______

2023

Mine graphite, stylo bille bleu et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,5 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

L’émergence de l’édifice… ou pas…

_______

2023

– 

Mmine graphite, stylo bille, crayon de couleur et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,7 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

« Au niveau du champ de fumerolles, il y a une remontée d’une cheminée de fluides, qui vient du magma, qui est à quoi… 2, 3 km de profondeur. Ce qui est très proche d’un point de vue géologique »

d’après Sophie Pailot

_______

2023

Mine graphite et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,7 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

« Le plus ancien dépôt qu’on ait trouvé c’est 127 000 ans »

d’après Sophie Pailot

_______

2023

Mine graphite, crayon de couleur et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

12,9 x 21 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

Il y a un phénomène qui est assez impressionnant ici quand on arrive en bas, là où les habitations dépendent de l’eau des puits, toute l’eau qui est tirée du sol peut monter à 30, 40, 50°C ! Parce-qu’elle est chauffée par la terre, par le volcan. Dès qu’on utilise l’eau, ce conducteur un peu magique du vivant, elle est toujours chaude, là aussi, on est dans une ambiguïté entre fertilisation et en même temps quelque chose qui peut détruire par sa chaleur (…) Donc il y a tout un système de cuves, sous les maisons, qui refroidissent l’eau, les unes derrière les autres, pour pouvoir l’utiliser. Grâce à ma rencontre avec quelques pratiques agricoles de l’île, on se rend d’autant plus compte de son rôle global, de l’identité « tampon » qu’est l’eau, mais aussi d’autres espèces de marqueurs de fragilité et de force comme ça.

_______

2023

– 

mine graphite, stylo bille, crayon de couleur et semences

paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

21 x 26 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano

ci-dessous:

Argumenter le vivant

_______

2022

– 

Mine graphite, stylo bille rouge et semences paysannes de tomates de Giuseppe Livio sur papier quadrillé

21 x 26,2 cm

Réalisé dans le cadre de la résidence The Possible Island à Vulcano


 

podcasts ADMIRATIO au DRAWING LAB

 retrouvez les podcasts de l'exposition admiratio au Drawing Lab:

Admiratio — Rencontre 1 " Du terrain à l'atelier : la fabrique des oeuvres "

Revivez la première rencontre de l'exposition Admiratio de Noémie Sauve.
Une discussion entre l'artiste Noémie Sauve , la commissaire d'exposition Anne de Malleray et Sophie Pène. Cette discussion est un partage sur la vision d’une pratique artistique ancrée sur des terrains d’enquêtes ainsi que le rapport entre la nature et la création.

Revivez la seconde rencontre de l'exposition Admiratio de Noémie Sauve.
Un dialogue entre l'artiste Noémie Sauve , la commissaire d'exposition Anne de Malleray et Joshua De Paiva sur l’enjeu qu’il y a de tenir ensemble, curiosité scientifique et expérience sensible ; et du rôle possible de l’art et de l’expérience esthétique dans le contexte d’une crise de nos relations au vivant.

Présentation de l’exposition — Anne de Malleray

Pour ce premier podcast de la série Admiratio, c'est la commissaire d'exposition, Anne de Malleray, qui vous présente l'exposition.
🚤Pour ce second podcast de la série Admiratio, c'est au tour de l'artiste de vous parler de son exposition.
Pour cet épisode, Noémie Sauve nous parle de l'expédition et de la série d'oeuvres issues de la résidence Tara Pacific.
🌋Pour ce troisième podcast de la série Admiratio, Noémie Sauve nous parle de l'expédition sur l'île Vulcano, une île volcanique au sein de l'archipel des îles éoliennes.
Pour ce quatrième podcast, l'artiste Noémie Sauve vous explique tout sur la galvanoplastie, une technique que l'on retrouve beaucoup dans sa pratique artistique !
Pour ce cinquième podcast nous retrouvons Noémie Sauve, pour découvrir cette fois le travail autour des obsidiennes fluorescentes présentes dans son exposition Admiratio au Drawing Lab.

dimanche 3 décembre 2023

présentation de mon travail par Anaïs Montevecchi / 11e édition du Prix AICA-France de la Critique d’Art 2023

 L’œuvre polymorphe de Noémie Sauve, par Anaïs MontevecchiLogo AHM

Site d’information dédié à l’art contemporain lien ici


/// 

lien vers la vidéo sur le site d'Anaïs Montevecchi →ici

lien vers la vidéo sur le site de l'AICA →ici




vendredi 24 novembre 2023

presse expo ADMIRATIO, commissaire Anne de Malleray, au Drawing Lab à Paris

 


Noémie Sauve expose son travail artistique lié à deux expéditions, l'une menée sur le voilier Tara Pacific afin d'observer les récifs coralliens, l'autre en se rendant sur l'île de Vulcano, au plus près du volcan. Deux occasions d'allier science et merveille.

Noémie Sauve a toujours aimé mêler sa pratique artistique à des enquêtes de terrain ou des explorations scientifiques. On a pu la voir en 2017, à bord du voilier Tara où elle a observé pendant huit semaines les récifs coralliens. Pendant son expédition, elle a dessiné, pris des notes, dialogué avec les scientifiques. Puis, une fois rentrée dans son atelier, elle a prolongé l’expérience avec de nouveaux dessins réalisés par électrolyse de cuivre, librement inspirés des exosquelettes des coraux. Cela donne d’étonnantes formes organiques, des paysages merveilleux aux reflets mordorés dans lesquels on peut projeter toutes sortes de rêveries, et qu’on peut découvrir dans une exposition intitulée Admiratio au Drawing Lab, à Paris.

Au plus près du volcan

Dans cette même exposition, elle expose aussi son travail effectué pendant et après son séjour sur l’île de Vulcano, situé au nord de la Sicile. On peut ainsi découvrir dans une pièce totalement noire des formes sombres, ramassées, intenses et silencieuses. Ces pièces nommées "obsidiennes" semblent, de prime abord, absorber la lumière. Puis, on vous met entre les mains une petite lampe de poche à UV et à filtre lumière noire. L’instant devient magique quand le faible faisceau de lumière éclaire la roche, et révèle de multiples couleurs palpitantes et phosphorescentes.

Toujours avide d’expérimentation, Noémie Sauve a choisi de faire dialoguer ses dessins créés par électrolyse de cuivre avec Simon Henocq, artiste sonore et électroacousticien. Ils se sont focalisés sur la création des dessins, en voulant faire entendre les bains d'acide et les liquides, les métaux frottés, la matière travaillée, transformant les dessins en paysages sonores énigmatiques.

L’exposition intitulée Admiratio est gratuite, et se tient jusqu’au 7 janvier 2024, au Drawing Lab, à Paris. Commissariat : Anne de Malleray.

Céline du Chéné






vendredi 10 novembre 2023

ADMIRATIO


 Noémie Sauve

Admiratio

Commissaire d’exposition / Curator Anne de Malleray

14.10 — 07.01.2024

Drawing Lab

17, rue de Richelieu — 75001 Paris


En latin, le mot admiratio désignait une forme d’émerveillement mêlée d’étonnement, point de départ, selon Aristote, de toute enquête philosophique. Aujourd’hui, le terme français a perdu ce double sens. L’émerveillement, associé à la naïveté et à l’enfance, est ainsi communément opposé à l’observation scientifique et au désir de connaissance. N’est-ce pas pourtant cet affect qui pousse certains humains à se passionner pour l’étude des milieux naturels et des autres vivants ?


L’inspiration, pour Noémie Sauve, commence toujours au contact d’un terrain. Cette exposition présente des oeuvres issues de deux expéditions scientifiques - Tara (2017) et Vulcano (2021). Sur place, l’artiste collecte des données, des échantillons, des couleurs et des formes. De retour à l’atelier, elle explore des formats et des techniques multiples, entre dessin, sculpture et réactions chimiques des matériaux, cherchant à restituer les mondes invisibles et menacés des coraux ou encore l’incandescence d’une pierre

volcanique. La pratique artistique de Noémie Sauve est mue par une forme d’admiratio, de curiosité partagée avec les scientifiques rencontrés sur le terrain. Naviguant librement et sans hiérarchie entre les registres naturaliste et fantastique, elle crée des oeuvres qui, sur le mode de l’analogie et du détournement, nous invitent à à notre tour à l’émerveillement et à l’enquête.

Anne de Malleray

Commissaire de l’exposition


Anne de Malleray a dirigé la revue Billebaude et animé la programmation scientifique et culturelle du musée de la Chasse et de la Nature (Fondation François Sommer) entre 2014 et 2022. Elle y a invité à contribuer des chercheurs en sciences humaines et en sciences du vivant, des artistes et des praticiens pour animer une réflexion théorique et sensible sur nos relations au vivant. Elle dirige aujourd’hui la collection Domaine du possible chez Actes Sud et poursuit ses activités de recherche et de commissariat d’exposition au sein du collectif La Déménagerie.


        Ce geste d’explosion, il n’y a rien d’autre, Résidence The Possible Island, Vulcano, 2023, 12 x 16,5 cm,

électrolyse de cuivre et aquarelle sur papier. Courtesy de l’artiste. © Claire Curt



Les événements pendant l’exposition

Mercredi 8 novembre — 19h30

Du terrain à l’atelier : la fabrique des

oeuvres.

Rencontre entre Sophie Pène, Professeure émérite de l’Université de Paris Cité, Lauriane Gricourt, conservatrice aux Abattoirs, Musée-FRAC Occitanie et Noémie Sauve.


En 2017, Noémie Sauve embarquait à bord de la goélette Tara pour sa première expédition scientifique Tara Pacific, qui a soudé le lien entre le terrain, la science et sa pratique artistique.

En 2022, elle a collaboré avec Sophie Pène et Benjamin Graindorge, commissaires de l’exposition « Le Monde Sinon Rien », présentée à la Biennale Internationale de Design de Saint Étienne, autour d’un dialogue entre art, design et transformations écologiques. Avec Lauriane Gricourt, membre du Collectif Enoki, elle mène une réflexion commune sur l’agriculture et l’alimentation. Cette discussion reviendra sur ce parcours avec ces deux invitées qui partageront leur vision d’une pratique artistique ancrée sur des terrains.


Pour revoir cette rencontre ⇘lien ici



Mercredi 6 décembre — 19h30

L’art de faire connaissance.

Rencontre entre Joshua de Paiva, Docteur en philosophie, membre du collectif La Déménagerie, Anne de Malleray, commissaire de l’exposition et membre du collectif La Déménagerie et Noémie Sauve. Avec la contribution de Michel Pichon, taxonomiste, membre de la mission Deep Hope.


En latin, le mot admiratio désignait une forme d’émerveillement mêlée d’étonnement, point de départ, selon Aristote, de toute enquête philosophique. Aujourd’hui, le terme français a perdu ce double sens. L’émerveillement, associé à la naïveté et à l’enfance, est ainsi communément opposé à l’observation scientifique et au désir de connaissance. N’est-ce pas pourtant cet affect qui pousse certains humains à se passionner pour l’étude des milieux naturels et des autres vivants ? À partir du titre de cette exposition, nous discuterons de l’enjeu qu’il y a de tenir ensemble, sans les hiérarchiser ou les opposer, curiosité scientifique et expérience sensible ; et plus largement du rôle possible de l’art et de l’expérience esthétique dans le contexte d’une crise de nos relations au vivant.















photos @Nicolas Brasseur / Drawing Lab







mardi 25 juillet 2023

"Architectures de gestion des fluides - masses successives et cuves successives"

d'après la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve
Vulcano 
2022
20x28,5  cm
électrolyse de cuivre et mine graphite sur papier
cristaux de sels marins, oxydations

"On utilise notre expérience pour comprendre ce qu'on voit, ce qu'on sent"

d'après les entretiens avec les scientifiques
pendant la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve
Vulcano 
2023
121x80 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent et pastel sec sur papier
cristaux de sels marins, oxydations
photo: Claire Curt


 

VULCANO - dynamiques cristallisées inspirées de Monte Lentia

résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve
Vulcano 
2022
184x113,5 cm
mine graphite, fusain, aquarelle et cristaux de sel marin
photo: Claire Curt


 

"Au niveau du champ de fumerolles, il y a une remontée d’une cheminée, de fluide qui vient du magma, qui est à 2,3 km de profondeur, ce qui est très proche d’un point de vue géologique"

d'après une discussion avec Sophie Pailot
pendant la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve
Vulcano 
2023
38x29 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent, mine graphite et stylo bic sur papier
cristaux de sels marins, oxydations
photo: Claire Curt
 

Vulcano série 57 x 76 cm

ci-dessus:
"L'eau de la mer s'infiltre dans la terre et vient au contact des fluides volcaniques, ce qui crée chimiquement un bouillon acide qui altère les zones dans lesquelles il passe"
d'après un entretien avec Sophie Pailot sur Vulcano
pendant la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve 
2023
57x76 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent sur papier
cristaux de sels marins, oxydations
photo: Claire Curt

ci-dessus:
"Autour d'un volcan il y a toujours des conflits"
d'après un entretien avec Benjamin Van Wyk de Vries
Noémie Sauve 
Vulcano
2023
résidence The Possible Island 2021
57x76 cm
électrolyse de cuivre sur papier
photo: Claire Curt

ci-dessus:
"Le monde et ses données superposées"
Noémie Sauve 
2023
inspiré de Vulcano
résidence The Possible Island
57x76 cm
électrolyse de cuivre, mine graphite, pastel sec, crayon argenté et crayons de couleur sur papier
photo: Claire Curt

ci-dessus:
"Il faut créer une intelligence sur l'aléatoire"
d'après les entretiens avec les scientifiques de la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve 
Vulcano
2023
57x76 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent, crayon de couleur aquarellable et crayons de couleur fluorescents, mine graphite et acrylique sur papier
photo: Claire Curt

ci-dessus:
"Ce qui se passe en dessous, ce qui se passe au dessus, ce qui fait un tout" 
Vulcano
Noémie Sauve
2023
57x76 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent, fusain, encre fluorescente sur papier
cristaux de sels marins, oxydations
photo: Claire Curt

ci-dessus:
"Il y a quelques siècles les catastrophes naturelles étaient des actes de Dieu, et petit à petit, ce sont devenus des événements scientifiques. On a fait beaucoup confiance à la science pour résoudre les catastrophes, mais on a tendance à oublier que les catastrophes ne sont pas produites par Dieu ni par manque de science, mais par nous-même. Il faut donc croire en nous-même"
Benjamin Van Wyk de Vries
Vulcano
pendant la résidence The Possible Island en 2021
Noémie Sauve 
2023
57x76 cm
électrolyse de cuivre, laque d'argent, fusain, encre fluorescente sur papier
cristaux de sels marins, oxydations
photo: Claire Curt