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vendredi 28 février 2014

exposition personnelle "être confondu" à la Galerie PapelArt /// 20 Mars-14 Juin 2014 ///75004 PARIS

La Galerie PapelArt et l'artiste Noémie Sauve ont le plaisir de vous convier au vernissage de l'exposition "ETRE CONFONDU" le 20 Mars 2014, à partir de 18h30.

+ 18 dessins exposés sur le salon Drawing Now
Espace Commines du 25 au 30 Mars 2014
Galerie PapelArt, stand F4
avec Sandra Plantiveau et Mélanie Vincent

D’un travail préparatoire entrepris au quotidien, lequel relève de l’alimentation d’un stock, d’une base de données, issues de recherches historiques et scientifiques, mais aussi d’un travail moins documentaire et plus sensible d’observation des modes et tendances urbaines, surgissent des propositions plastiques très cohérentes. L’ensemble constitue « un tout », un champ lexical, un vocabulaire qui sert ensuite de base à ses improvisations visuelles et plastiques, ainsi qu’au développement de son langage.


Le plus souvent, ce procédé d'improvisation débouche sur un trait animal qui porte en lui l’énergie de l’improvisation, de l’imprévisible, du sauvage et la structure bien fondée du travail de recherche, documentée. Cohabitent ainsi des formes passées, héritées, digérées et des formes nouvelles, futuristes chargées d’impulsions nouvelles, qui lui sont personnelles. À mi chemin entre passé et futur, ces travaux tissés de ce lacis temporel constituent une cartographie de son expérience du présent et viennent enrichir notre rapport au territoire, à notre nature animale, à nos rêves.

Énergiques, utopiques, lumineux, les dessins de Noémie Sauve imaginent un univers décloisonné, libéré des figures imposées. Ainsi elle réintègre les paillettes de notre enfance, crayonne sans contrainte figurative, manie la couleur au feutre fluo comme guidée par une sorte de magie contagieuse.

Relation presse
maryline.robalo@papel-art.com

Renseignements
orianne.beguermont@papel-art.com

1, rue Charlemagne
75 004 Paris
mardi-samedi 14h/19h

vues d'exposition










jeudi 13 février 2014

Texte de DR sur mon travail, février 2014


Noémie Sauve
Aller là où le trait nous entraînera

Dans la frénésie de leur enchevêtrement, les traits des dessins de Noémie Sauve sont les acteurs d'une texture visuelle, d'une pâte nervurée et duveteuse, dont on ne détache le regard qu'avec regret. Les animaux qui en surgissent ne sont ni retenus ni attachés au blanc de la feuille par le trait, ils paraissent au contraire en émerger à la fois infiniment et tout en douceur. Le fond, les paysages, la figure s'estompent à mesure que le crayon avance pour converger vers une forme d'anamorphose dont l'unique juge est notre œil. Cet animal pubescent que je contemple ne pourrait-il pas d'un autre coup d'œil, sous une autre lueur, devenir le paysage touffu dans lequel il semble s'épanouir ?
Libérant le trait de sa fonction de régulation, Noémie Sauve permet à la couleur de venir ceindre, encadrer, recouvrir, ensevelir, ouvrir une dimension à laquelle le dessin s'adapte. La couleur écarte les mailles du trait, recouvre ses entrelacs et les met en relief dans l'espace ; elle adoucit et elle tranche.
En revanche, le trait est métonymique. Il est la chair autant que corps, et les brouillages qu'il opère ne se limitent pas à l'espace ou au milieu. Il se joue des époques et confronte, tout en liant, comme les titres nous y invitent : les chauve-souris sont tunées, le castor spolaire porte un masque de protection, les antilopes morfondues qui se lovent recèlent en leur sein un moteur de jaguar.
Les traits tirés ont leur logique propre ; en creusant ces sillons dans le papier, ils nous conduisent le long d'une sente. Cet aboutissement, c'est ce face-à-face avec la figure animale qu'organise l'œuvre de Noémie Sauve – sur quelque support qu'elle utilise puisqu'elle sculpte, peint, photographie, et met en scène ses tableaux selon une discipline disconographique ;vocable qu'elle a forgé et qui fait déborder dans le langage la danse des contraires que le trait sait dans le dessin réunir.
L'animal manifeste au sein de l'œuvre un souci qu'en l'absence de mots plus approprié on qualifiera d'écologique, en ce sens que celui-ci nous invite en permanence à interroger et à observer l'effet de la partie sur le tout. Elle y souligne par là ce qui fait le propre de notre paysage en ce début de XXIème siècle : l'affadissement des frontières entre l'urbain et le rural, et la façon dont cela affecte l'Autre habitant de ce monde qu'est l'Animal, traversé de toutes parts par la société humaine et ses affects sans autre alternative. L'animal n'est donc ni un faire-valoir de l'humain, ni le représentant de son espèce toute entière utilisée comme symbole, ni un leitmotiv permettant de susciter à bon prix l'empathie ou le rire. Il apparaît davantage comme une figure fraternelle traversée par nos instincts, qui permet à Noémie Sauve de creuser inlassablement cet espace de l'ambivalence qui le caractérise. Tout à la fois symbole du fond des âges, et acteur de la modernité, sa sauvagerie ne nous émeut que tant que nous la produisons ; sa domestication industrielle nous effraie en même temps qu'elle nous arrange. C'est à notre milieu d'animaux civilisés qu'il faudra poser des questions.
À de nombreux égards cette discipline insolente de tirer ces traits qui lient sans empaqueter évoque la musique : regarder cette entité pelucheuse me donne à entendre l'artiste faire patiemment émerger une figure d'un geste lancinant.  L'inlassable chk chk traînant de la pointe sur le papier nous fait ouvrir l'oroeil dont parle l'écrivain Christian Prigent. Pour jouer d'une homophonie qui ne déplairait pas à Noémie Sauve elle-même ce travail tient moins du souk que du zouk. Il s'agit moins de représenter avec art tout ce qui peut se trouver dans le monde, que par le biais de l'art, et de sa technique, de faire se rencontrer les contradictions principielles qui organisent notre monde. Faire danser ensemble, en un corps-à-corps charnel, à la cadence que leur imprime le trait de Noémie Sauve, l'amour courtois et la crudité de la pornographie, les formes savantes de représentations et l'expressivité des couleurs débridées du manga, phénomènes de modes humains et nécessairement éphémères et l'apparente éternité des symboles, la profondeur toute feinte de l'imagerie ésotérique   et la puissance de l'émotion qui traverse les animaux dépeints.
 



mardi 21 janvier 2014

samedi 18 janvier 2014

Salon Drawing Now Espace Commines, plateforme "Fresh" avec la Galerie PapelArt


Sandra Plantiveau et Noémie Sauve à l'espace Fresh, Galerie PapelArt lors du salon Drawing Now, 17, rue Commines, Paris

 liste des galeries participantes Drawing Now Paris 2014

Mercredi 26 mars : 11h - 20h
Jeudi 27 mars : 11h - 20h
Vendredi 28 mars : 11h - 22h (Drawing Night)
Samedi 29 mars : 11h - 20h
Dimanche 30 mars : 11h - 20h 

Vernissage le mardi 25 mars de 18h à 22h (sur invitation) 

Plein tarif : 15 € // Tarif réduit : 8 €
Artiste affilié à la maison des arLstes, étudiant, chômeur, sur présentation d’un justificatif
Gratuit pour les moins de 18 ans 

Catalogue : 15 € // Entrée + catalogue : 20 €


Carreau du Temple 2, rue Eugène Spuller
75003 Paris

Espace Commines (Plateforme FRESH) 
17, rue Commines
75003 Paris







vent d'eau

12,7x20,5 cm
bic, crayon, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière
(réf.56)

litière


12,7x20,5 cm
bic, crayon, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
 Collection Particulière
(réf.57)

Animaux à Paris




bouquetin, marmotte et zebre à la tour eiffel puis iront place du tertre
9x14 cm
crayon, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen


la baleine

12,7x20,5 cm
bic, crayon, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière
(réf.58)

serie de "face à face"


4X (15x10 cm)
crayon sur papier kraft

diptyque animal

2X (15x10 cm)
crayon sur papier kraft

Les versions de "la dent"

 "la dent"
sculpture en marbre de carrare
80x28 cm

les 5 paysages de la dent




"la dent" après le cyclone Bejisa, dans une cascade de la Réunion, dans l'espace, dans une photo de Georges Shiras et au Gibet de Montfaucon

aéroplongé

bic, aquarelle,  fusain, acrylique argent, crayon
57x75 cm, papier aquarelle LANA  600g

Castor Spolaire au masque de protection

66x92cm
bic couleur,  crayon, acrylique, feutre, aquarelle sur papier ARCHES à grain 300g


sculpture taille gros chien-petit poney
ciment blanc hydrofugé et masques en acier

vendredi 10 janvier 2014

Castor Spolaire compressé au masque de la proie du Lynx et pelote de rejection

92x66cm
bic couleur,  crayon, acrylique sur papier ARCHES à grain 300g


sculpture taille gros chien-petit poney
ciment blanc hydrofugé et masques en acier

le sol


12,7x20,5 cm
bic, crayon, sanguine, feutre, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière
(réf.59)

toucher


9x14 cm
bic, acrylique
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen

animaux agressifs dans paysage rose


animaux agressifs dans paysage rose et soucoupes volantes rappelées

animaux agressifs dans paysage rose avec soucoupe volante

animal agressif dans paysage rose (capturé par une soucoupe volante)

12,7x20,5 cm
bic, crayon, acrylique, encre
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière

caché


9x14 cm
bic, crayon, feutre sur papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen

Josquin Masses pour le Chevalier des Grieux


12,7x20,5 cm
bic, crayon, feutre, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière
(réf.60)

La Petite Source


57x76 cm
crayon, encre sur papier Moulin du Gué blanc 270g/m2, 85% coton, 15%canevas
Collection Particulière
(réf.61)

dimanche 5 janvier 2014

Place du Tertre

Peintre invitée en Janvier 2014 à la place du Tertre, Paris XVIII, centre de l'ancien village de Montmartre. Triste victoire de plusieurs dizaines de peintres qui ont milité pour pouvoir peindre ici légalement, librement. Installés depuis 20, 30, 40 ans, ils sont devenus malgré eux, ce que le public leur demandait, passant lentement d'une activité artistique à des boutiques de souvenirs "cheap" de la tour Eiffel en long en large et en travers, ma présence (après accablement initiatique) les fait se confier, des belles personnes qui rêvaient et essaient tant bien que mal de préserver leur travail personnel à côté d'une activité d'usine à authentiquités "modernes", les conseils fusent pour gagner sa vie, il faut arrêter de "faire de l'art", de toutes manières, les activités sont limitées, ici on dessine des portraits ou on peint Paris, les fleurs et les rues, mais noir c'est noir et blanc c'est blanc, il n'y a pas d'autre "commerce" possible bref, je n'ai pas le droit de peindre des portraits et les dénonciations y sont courantes, la concurrence est dure, il y a du talent pourtant, si si, et je défie tout le monde d'y passer ses jours dans le froid sans douter de ce qu'on y fait, réellement. Le mythe de l'artiste y est, mais caché au fond d'une poche sur une vieille carte de visite représentant ce qu'on est vraiment, ...était,... avant...


lundi 16 décembre 2013

mercredi 4 décembre 2013

Eau sculptée par un éclair


crayon, crayon de couleur, bic rouge sur papier ARCHES lavis fidelis 280g/m2, marouflé sur toile
98x133cm