Que comprenons-nous de la manière dont les animaux vivent en observant leurs architectures ? Ce numéro se penche sur les habitats des castors, des termites, des républicains sociaux ou encore des vers de terre, en étudiant la diversité de leurs formes et de leurs fonctions. La question de l’architecture est liée à celle de l’art et de la technique et invite spontanément à l’analogie entre les constructions humaines et animales. Mais ce numéro cherche à penser les architectures du point de vue des animaux, en invitant à une réflexion sur les manières d’habiter et de cohabiter. Avec des contributrices et contributeurs d’horizons divers, nous reviendrons sur la démarche éditoriale de la revue au croisement de la recherche, de l’art et du terrain et sur les enjeux de réflexivité critique et de composition entre disciplines pour parvenir à une forme éditoriale susceptible de raviver une sensibilité informée aux autres vivants.
62, rue des Archives
75003 Paris
mercredi 24 novembre 2021, 19h30
N°19 Architectures animales
Ce numéro se penche sur les habitats des castors, des termites, des républicains sociaux ou encore des vers de terre, en étudiant la diversité de leurs formes et de leurs fonctions. Que comprenons-nous de la manière dont les animaux vivent en observant leurs architectures ? Comment sommes-nous capables de créer, en les imitant, des conditions d’hospitalité pour la faune sauvage ?
La question de l’architecture est liée à celle de l’art et de la technique et invite spontanément à l’analogie entre constructions humaines et non-humaines. Mais nous chercherons ici à penser les architectures du point de vue des animaux, en invitant à une réflexion sur les manières d’habiter et de cohabiter.
Ce numéro s’intéresse à ce que les constructions animales nous disent de leurs manières de vivre, en famille, en société élargie et avec d’autres cohabitants, humains compris. Nous tentons de restituer, par l’éthologie, la biologie de l’évolution, l’observation naturaliste ou encore la littérature, la vie sociale et domestique des castors, des abeilles, des termites, des hirondelles, des vers de terre ou celle d’une couleuvre dans le cellier d’une maison.
Enfin, ce numéro s’intéresse aux dispositifs artificiels - nichoirs, gîtes, hôtels à insectes, etc. – dans le contexte de projets de conservation ou d’espaces agricoles. Partant de l’échelle de ces dispositifs artificiels et d’une réflexion sur leur conception, le numéro cherche à élargir la focale pour proposer une réflexion sur les conditions d’une hospitalité pour la faune sauvage dans des milieux dégradés.
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