Bien que l’accès à un espace de travail adéquat pour les artistes reste un enjeu décisif, des artistes développent des pratiques souples, parfois en itinérance, mobilisant ce qui est directement présent autour d’elles·eux. Dans la brèche des politiques de décentralisation, nombre d’artistes et de structures du champ des arts visuels investissent des territoires variés et développent ainsi autant de stratégies d’adaptation à la fragilité de leurs situations.
Dès lors, comment leurs conditions et contextes d’existence entrent-ils en relation(s) avec les enjeux climatiques et sociétaux ? Quelles expériences mettent-iels en jeu à travers leur travail ? Cette table ronde propose d’interroger quelques formes d’engagement démontrant que les écologies ne se vivent pas uniquement sur le plan politique ou environnemental, mais également socio-économique. Nous verrons, comme le théorise la sociologue Geneviève Pruvost, que « la fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu’elle est : un enjeu révolutionnaire »*.
* Geneviève Pruvost, 𝘘𝘶𝘰𝘵𝘪𝘥𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘍é𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦, é𝘤𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦, 𝘴𝘶𝘣𝘴𝘪𝘴𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦. Éditions La Découverte, 2021.
𝗠𝗼𝗱é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : Carmen Blin - coordinatrice générale de devenir·art
𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁·𝗲·𝘀 :
• Julie Crenn · commissaire et critique
• Dominique Leroy · artiste
• Tom Pascaud van der Meersch alias Club de Bridge · artiste
• Noémie Sauve · artiste
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