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dimanche 4 mai 2014

l'échelle et le périmètre

57x76cm
crayon, bic, feutre fluo et fusain sur papier Moulin du Gué blanc 270g/m2, 85% coton, 15%canevas


costume d'oiseau sur un autre oiseau

9x14 cm
bic, aquarelle
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen

vision montée en graine

9x14 cm
crayon, bic, feutre fluo
papier Moleskine aquarelle, 300g/m2, 25% coton à grain moyen
Collection Particulière

jeudi 24 avril 2014

Journal des Arts n°411

la galerie PapelArt dans "Le journal des Arts" n°411 : page 28 
à propos du salon Drawing Now 2014avec Sandra Plantiveau et Noémie Sauve

(...) "quelques belles découvertes, ainsi PapelArt avec les papiers de Sandra Plantiveau et de Noémie Sauve" (...)
Henri-François Debailleux

mercredi 23 avril 2014

bestiole torsadée en verre plat incrusté d'une tâche

L15xl2xh8 cm
verre coulé

Atoll de cerf

Atoll de Cerf
corps d’ « hantologie »
crayon, aquarelle sur papier Moulin du Gué blanc 270g/m2, 85% coton, 15%canevas
57x76cm

transmission des paysages ou volcan hérissant

crayon, aquarelle, bic, feutre fluo
57x76cm
crayon, aquarelle sur papier Moulin du Gué blanc 270g/m2, 85% coton, 15%canevas
Collection Particulière
(réf.54)

principe de superposition

dessin reversible
bic, crayon, aquarelle, feutre
57x75 cm, papier aquarelle LANA  600g

Rongeur piqué au coucher de soleil

crayon, aquarelle, acylique, paillettes, bic 
57x75 cm, papier aquarelle LANA  600g

Rongeur sur Patte /// raku

sculpture murale L40xl22xh14 cm
socle métal

Poumon /// Raku



L21xl7xh12,5 cm
Collection Particulière
(réf.55)

dimanche 30 mars 2014

Le lait

57x76cm
crayon, aquarelle sur papier Moulin du Gué blanc 270g/m2, 85% coton, 15%canevas

Castor Spolaire au masque du mouvement

bic couleur, acrylique et crayon sur papier ARCHES à grain 300g 
92x66cm




jeudi 27 mars 2014

Chorégraphie d'une oiselle et son petit pour réoxygéner l'eau des zones mortes

crayon sur papier ARCHES lavis fidelis 280g/m2
marouflé sur toile
1,33mx1,66m

Dans ce dessin, une oiselle et son petit, logé sous son aile gauche, rythment et secouent l’eau sous leurs pattes dans une danse aérienne. Ils remuent ainsi une eau hypoxique, qui ne permet plus la vie, une eau de laquelle ne surgissent plus de poissons ni d’autre nourriture pour ces oiseaux. En clapotant cette eau ensemble, ils espèrent rétablir une activité, y réintroduire de l’air, au l des générations, perpétrant la mémoire et la nostalgie de ce paysage qui était.
Cette eau sans vie existe de manière exponentielle sur terre. Les fonds, les milieux et les couches supérieures sont totalement dénués d’oxygène et ne respirent plus. Ces zones, réceptacles de diverses pollutions tuent tout organisme qui les traverse, se transformant progressivement en gigantesque cimetière marin.
ZONES MORTES

dessin sélectionné

“TALENTS CONTEMPORAINS”  Fondation François Schneider 


Catégorie « Dessin » : 6 finalistes
Comité d’Experts : François DOURNES, de la Galerie Lelong à Paris & Bernard GOY, Conseiller pour les arts
plastiques de la Région Alsace (DRAC – Strasbourg)

vendredi 21 mars 2014

Fondation François Schneider


Cette année encore, je suis finaliste de la catégorie DESSIN! 

“TALENTS CONTEMPORAINS”  Fondation François Schneider 


Catégorie « Dessin » : 6 finalistes
Comité d’Experts : François DOURNES, de la Galerie Lelong à Paris & Bernard GOY, Conseiller pour les arts
plastiques de la Région Alsace (DRAC – Strasbourg)

Mathieu BONARDET (France)
Vincent CHENUT (France)
François GENOT (France)
Mathilde GUILLEMOT (France)
Keita MORI (Japon)
Noémie SAUVE (France)

dimanche 9 mars 2014

REVUE COLLECTION

article dans le blog de la revue Collection, revue autour du dessin contemporain.
visite d'atelier avec Vanessa Dziuba avant l'exposition personnelle "être confondu" à la galerie PapelArt, 1 rue Charlemagne, Paris IV.

Collection est un projet de Sammy Stein, Marine Le Saout, Julien Kedryna, Vanessa Dziuba, Jean-Pierre Soares, Antoine Stevenot et Jean-Philippe Bretin





Avant que Noémie Sauve ne présente son travail lors de son 
exposiætion personnelle "Être confondu" le 20 mars 2014, nous allons faire un petit tour et visiter son atelier à Montreuil.
On discute de sujets variés : de l’écologie, de l’animal dans un milieu transformé par l’Homme, de l’adaptation et des tensions entre sauvage et domestiqué. Noémie Sauve dessine beaucoup d’animaux hybrides mais pas si chimères que ça (c’est simplement qu’on ne sait plus ce qui est naturel ou non, alors à quoi bon dire que ce sont des chimères ?). Elle utilise du crayon de papier avec un traitement soigné comme une gravure ponctuée de couleurs fluos et de paillettes.
Noémie Sauve travaille différents médiums: du dessin, de la sculpture (en bronze, en ciment, en terre émaillée, en marbre…), de la peinture, de la photographie : des mises en scènes disconographiques mais aussi de l’architecture improvisée et des spectacles chantés. Elle s’occupe aussi de moutons dans une ferme urbaine, boit du vin naturel et organise des cantines où elle cuisine pour une dizaine de convives.
«J’ai récupéré des cous au marché et j’ai commencé à dessiner : Marronnage de chèvre bagel head. C’est un grand dessin au fusain et au feutre. Là, dans ce dessin, c’est comme si on rattrapait une chèvre en l’attirant avec un appât. Elle a été 
habituée à la domestication donc elle se fait avoir. On voit qu’elle a été domestiquée car elle a un bagel head, c’est une nouvelle mode de customisation du corps où tu t’injectes du sérum physiologique dans le front, après t’appuie au milieu et ça fait un bagel ! ça reste pendant des heures !
J’utilise toujours des titres qui sont assez explicites. Quand on les lit on peut facilement décrypter le dessin. ça marche pour tous les titres.»
On parle des zones mortes, ce sont des kilomètres carrés d’endroits où il n’y vit plus rien et où les animaux meurent car il n’y a pas assez d’oxygène dans l’eau. On pourrait penser que les animaux peuvent fuir mais certains sont trop lents.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_morte

«Tu te rends compte : 70000 mètres carré ! C’est énorme. J’ai découvert ça au Musée de la chasse et de la nature par le 
travail de Gwenola Wagon. Elle a fait le tour du monde de Philéas Fogg avec Google.»
«Mon travail est sur l’écologie, la nature, les animaux. Je ne dessine jamais d’après nature. Quand j’ai commencé à faire le Castor spolaire, ça me permettait d’appliquer un travail de dessin à la sculpture. Dessiner. la sculpture ça m’oblige à cerner un trait. Le Castor spolaire est une sculpture en ciment blanc avec une armature en métal. Cette sculpture je voulais qu’elle soit comme une nappe de peau qui représente un animal. Cette sorte de drapé à la forme animale, je lui met des masques pour lui donner des intentions par rapport à son environnement : une intention de protection, de mouvement… Ce qui donne : Castor Spolaire compressé à la proie du lynx et pelote de 
réjection. ahaha ! C’est un peu tiré par les cheveux ! J’ai dessiné quatre portraits avec chacun de ces masques. Les sculptures sont plus sobres, elles ne peuvent pas être comme les dessins avec du fluo et des paillettes, ça les renderaient cheap.»
On finit par regarder un de ses dessins qui s’appelle deux corps ou vision aveugle. Elle m’explique ce phénomène incroyable qu’est la vision aveugle : quelqu’un d’aveugle peut voir des choses sans les avoir vu sous forme d’images. 
Le plus simple pour comprendre, c’est de lire ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vision_aveugle
Noémie Sauve présentera ses dessins et ses sculptures à la galerie PapelArt à partir du 20 mars 2014.
On se fait une joie de lister quelques titres des œuvres qui seront présentées : La Dent, le Castor Spolaire, le Sanglier-chien à oreilles successives, Tête d’oiseau, l’Ours Hydrocéphale, les Poumons, Eau sculptée par un éclair, animaux agressifs dans paysage rose, Josquin Masses pour le Chevalier des Grieux, La Morfusion des Antilopes…
collection @ 8 mars 2014 - 15 h 36 min

Vanessa Dziuba pour “Collection Revue”


vendredi 28 février 2014

exposition personnelle "être confondu" à la Galerie PapelArt /// 20 Mars-14 Juin 2014 ///75004 PARIS

La Galerie PapelArt et l'artiste Noémie Sauve ont le plaisir de vous convier au vernissage de l'exposition "ETRE CONFONDU" le 20 Mars 2014, à partir de 18h30.

+ 18 dessins exposés sur le salon Drawing Now
Espace Commines du 25 au 30 Mars 2014
Galerie PapelArt, stand F4
avec Sandra Plantiveau et Mélanie Vincent

D’un travail préparatoire entrepris au quotidien, lequel relève de l’alimentation d’un stock, d’une base de données, issues de recherches historiques et scientifiques, mais aussi d’un travail moins documentaire et plus sensible d’observation des modes et tendances urbaines, surgissent des propositions plastiques très cohérentes. L’ensemble constitue « un tout », un champ lexical, un vocabulaire qui sert ensuite de base à ses improvisations visuelles et plastiques, ainsi qu’au développement de son langage.


Le plus souvent, ce procédé d'improvisation débouche sur un trait animal qui porte en lui l’énergie de l’improvisation, de l’imprévisible, du sauvage et la structure bien fondée du travail de recherche, documentée. Cohabitent ainsi des formes passées, héritées, digérées et des formes nouvelles, futuristes chargées d’impulsions nouvelles, qui lui sont personnelles. À mi chemin entre passé et futur, ces travaux tissés de ce lacis temporel constituent une cartographie de son expérience du présent et viennent enrichir notre rapport au territoire, à notre nature animale, à nos rêves.

Énergiques, utopiques, lumineux, les dessins de Noémie Sauve imaginent un univers décloisonné, libéré des figures imposées. Ainsi elle réintègre les paillettes de notre enfance, crayonne sans contrainte figurative, manie la couleur au feutre fluo comme guidée par une sorte de magie contagieuse.

Relation presse
maryline.robalo@papel-art.com

Renseignements
orianne.beguermont@papel-art.com

1, rue Charlemagne
75 004 Paris
mardi-samedi 14h/19h

vues d'exposition










jeudi 13 février 2014

Texte de DR sur mon travail, février 2014


Noémie Sauve
Aller là où le trait nous entraînera

Dans la frénésie de leur enchevêtrement, les traits des dessins de Noémie Sauve sont les acteurs d'une texture visuelle, d'une pâte nervurée et duveteuse, dont on ne détache le regard qu'avec regret. Les animaux qui en surgissent ne sont ni retenus ni attachés au blanc de la feuille par le trait, ils paraissent au contraire en émerger à la fois infiniment et tout en douceur. Le fond, les paysages, la figure s'estompent à mesure que le crayon avance pour converger vers une forme d'anamorphose dont l'unique juge est notre œil. Cet animal pubescent que je contemple ne pourrait-il pas d'un autre coup d'œil, sous une autre lueur, devenir le paysage touffu dans lequel il semble s'épanouir ?
Libérant le trait de sa fonction de régulation, Noémie Sauve permet à la couleur de venir ceindre, encadrer, recouvrir, ensevelir, ouvrir une dimension à laquelle le dessin s'adapte. La couleur écarte les mailles du trait, recouvre ses entrelacs et les met en relief dans l'espace ; elle adoucit et elle tranche.
En revanche, le trait est métonymique. Il est la chair autant que corps, et les brouillages qu'il opère ne se limitent pas à l'espace ou au milieu. Il se joue des époques et confronte, tout en liant, comme les titres nous y invitent : les chauve-souris sont tunées, le castor spolaire porte un masque de protection, les antilopes morfondues qui se lovent recèlent en leur sein un moteur de jaguar.
Les traits tirés ont leur logique propre ; en creusant ces sillons dans le papier, ils nous conduisent le long d'une sente. Cet aboutissement, c'est ce face-à-face avec la figure animale qu'organise l'œuvre de Noémie Sauve – sur quelque support qu'elle utilise puisqu'elle sculpte, peint, photographie, et met en scène ses tableaux selon une discipline disconographique ;vocable qu'elle a forgé et qui fait déborder dans le langage la danse des contraires que le trait sait dans le dessin réunir.
L'animal manifeste au sein de l'œuvre un souci qu'en l'absence de mots plus approprié on qualifiera d'écologique, en ce sens que celui-ci nous invite en permanence à interroger et à observer l'effet de la partie sur le tout. Elle y souligne par là ce qui fait le propre de notre paysage en ce début de XXIème siècle : l'affadissement des frontières entre l'urbain et le rural, et la façon dont cela affecte l'Autre habitant de ce monde qu'est l'Animal, traversé de toutes parts par la société humaine et ses affects sans autre alternative. L'animal n'est donc ni un faire-valoir de l'humain, ni le représentant de son espèce toute entière utilisée comme symbole, ni un leitmotiv permettant de susciter à bon prix l'empathie ou le rire. Il apparaît davantage comme une figure fraternelle traversée par nos instincts, qui permet à Noémie Sauve de creuser inlassablement cet espace de l'ambivalence qui le caractérise. Tout à la fois symbole du fond des âges, et acteur de la modernité, sa sauvagerie ne nous émeut que tant que nous la produisons ; sa domestication industrielle nous effraie en même temps qu'elle nous arrange. C'est à notre milieu d'animaux civilisés qu'il faudra poser des questions.
À de nombreux égards cette discipline insolente de tirer ces traits qui lient sans empaqueter évoque la musique : regarder cette entité pelucheuse me donne à entendre l'artiste faire patiemment émerger une figure d'un geste lancinant.  L'inlassable chk chk traînant de la pointe sur le papier nous fait ouvrir l'oroeil dont parle l'écrivain Christian Prigent. Pour jouer d'une homophonie qui ne déplairait pas à Noémie Sauve elle-même ce travail tient moins du souk que du zouk. Il s'agit moins de représenter avec art tout ce qui peut se trouver dans le monde, que par le biais de l'art, et de sa technique, de faire se rencontrer les contradictions principielles qui organisent notre monde. Faire danser ensemble, en un corps-à-corps charnel, à la cadence que leur imprime le trait de Noémie Sauve, l'amour courtois et la crudité de la pornographie, les formes savantes de représentations et l'expressivité des couleurs débridées du manga, phénomènes de modes humains et nécessairement éphémères et l'apparente éternité des symboles, la profondeur toute feinte de l'imagerie ésotérique   et la puissance de l'émotion qui traverse les animaux dépeints.
 



mardi 21 janvier 2014